Qu’est-ce que tu aimes au Liban ?
La diversité des gens et des choses à faire, le chaos même si ça m'énerve
la plupart du temps, la nourriture, le temps, l'héritage culturel. La gentillesse
des gens me surprend parfois et leur bêtise aussi.


Qu’est-ce que tu détestes au Liban ?
L'ego énormissime des Libanais même si j'adore faire la fête et sortir. Mais depuis que Beyrouth est devenue
"party city" dans les yeux des médias étrangers on dirait qu'il n'y'a plus que cela. La politique est également trop omniprésente dans la vie de tous les jours. Je déteste le snobisme de la plupart des gens, riches ou pauvres, de toutes confessions. L'importance de l'apparence a pris le dessus sur tout.


Es-tu active dans une association ou un mouvement ?
Je ne suis pas active dans un mouvement politique, je ne supporte pas de parti car aucun ne m'intéresse, je ne partage la vision d'aucun d'eux. Dans ma famille proche, nous ne parlons pas de politique à la maison. Mais je suis dans un groupe
qui lutte contre les destructions des maisons anciennes. Même si, par paresse, je ne suis pas très active.


Comment vois-tu l’avenir de ton pays ?
Je ne sais pas. Souvent tout cela me déprime et j'ai envie de partir comme la plupart des gens parce que je sens qu'il n'y a rien ici. Et souvent aussi je suis prise d'un grand optimisme (grande qualité des Libanais !), je me dis que non, qu'on va s'en sortir. Beaucoup de pays prennent plusieurs décennies après une guerre civile pour trouver leur équilibre et leur stabilité.


Si tu devais quitter le Liban, où voudrais-tu vivre ?
Soit dans une métropole comme Londres ou New York soit dans un pays « exotique » tel que le Sri Lanka. La métropole car
il y a toujours des choses à faire, des gens à rencontrer. Et le pays exotique pour partir à la découverte de quelque chose de différent de ma propre culture.


Un rêve ?
Je change trop souvent de rêves pour en avoir un concret. En ce moment je rêve de prendre une année sabbatique pour voyager sur différents continents !